L’Irlande. Il ne nous a pas fallu grand chose pour nous décider, aucun de nous deux n’y avait jamais mis les pieds, les paysages, du peu que j’avais vu, me rappelait un peu la beauté de l’Ecosse, et surtout la lecture de quelques articles sur l’anneau du Kerry sur le blog de Julie de Carnets de Traverse avait achevé de nous convaincre. Bref, on a donc décidé de se faire ça en 5 jours, histoire d’avoir le temps de prendre notre temps et de profiter des coins reculés de la péninsule d’Iveragh.
Une chose avant de commencer le récit de ce voyage : il faut toujours vérifier et re-vérifier ses réservations. Pourtant, comme tout voyageur, on est assez bornés là-dessus. Et pourtant….un oubli arrive vite. En l’occurrence un simple oubli de lettre dans un nom de famille a bien failli remettre en cause le départ. Après une petite sueur froide au check in du vol Aer Lingus pour Cork de 14h30, rien à signaler. Au final pas de souci, le personnel a été prévenant et nous a bien aidé, de toute façon la réservation ne pouvait pas être changée.
Nous sommes de retour dans le terminal 1 de Roissy, plus de 6 mois après notre voyage en Laponie, forcément ça rappelle quelques bons souvenirs. Sauf que cette fois-ci, nous sommes habillés plus…normalement on va dire. Tour rapide dans le terminal, le passage habituel aux douanes, salle d’embarquement et nous nous installons dans l’avion, à peine rempli. Il faut dire que nous sommes sur un vol en semaine, et qui n’est pas à destination de la capitale irlandaise.
Atterrissage sans encombre et première goulée d’air frais et humide. Ca fait du bien, c’est tout ce qu’on désirait, retrouver un peu l’air pur, l’air qui vient du large, celui qui vous requinque en moins de deux, et vous fait sentir plus…propre. Histoire de faire les choses en grand, Cork nous accueille avec un double arc-en-ciel. Rien que ça. C’est d’ailleurs une des premières photos de ce voyage, histoire de marquer le coup.
Voilà notre seconde maison pour ces 5 jours, on reprend nos marques depuis février, on installe la carte, on prépare la Go Pro, la bouteille d’eau pas loin, un extrait de Google Map par ci, les réservations par là, le sac photo à portée de main. Bref on retrouve nos bonnes vieilles habitudes, sauf que pour cette fois, une chose a changé… Le volant n’est pas du bon côté. Je le prends bien, j’essaye de ne pas stresser, de créer des nouveaux reflexes et surtout de les garder.
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