This is it ! Nous voilà à l’aéroport Charles de Gaulle sous un soleil de plomb et une température plus qu’inhabituelle pour un mois de novembre, même à Paris.
Après 9 mois sans vacances, un vol retardé pour un problème d’émigration et 30 minutes de retard, nous voilà dans les airs. Un vol sans encombres, une arrivée à Glasgow sous un soleil presque franc, même si la température n’est pas la même qu’à Paris, ça reste tout de même agréable. Surtout que le temps est sec.
A l’aéroport, nous sommes attendus par John, d’Atlas, par qui on a réservé notre camper van. Autant le dire tout de suite, je n’étais pas ultra serein, on a eu le malheur de tomber sur un mauvais commentaire sur le net qui nous avait un peu refroidis.
Mais à peine a-t-il ouvert les portes du van que je suis rassuré : je retrouve cette odeur de bois caractéristique aux revêtements des meubles de camping car.
Cette même odeur qui me sautait au nez et qui me faisait remonter 1 000 souvenirs à chaque départ en vacances.
Les minutes défilent, sur le chemin de l’agence, minutes qui se passent dans le « traffic jam » de Glasgow. Le temps d’apercevoir quelques bâtiments modernes à l’architecture sympa, bien loin des tours toutes identiques qui donnaient l’impression, vues du ciel, d’avoir été jetées de manière aléatoire.
Un rapide mais néanmoins instructif tour du campervan, histoire pour moi de reprendre les réflexes, pour elle de découvrir, et nous voilà, nous aussi, dans les rues de la banlieue de Glasgow.
Banlieue dans laquelle on ne manque pas de se perdre et en cherchant le supermarché, histoire de se ravitailler, et de remplir le minuscule frigo.
Une fois pris le nécessaire et le facultatif (scones, chips au haggis…), on enchaîne les kilomètres jusqu’au camping du Loch Lomond, où l’on a réservé notre première nuit, histoire de recharger toutes les batteries, de tout caser dans les tiroirs, de comprendre comment tout marche.
Dehors le soleil a fait place à une pluie plus ou moins forte qui vient gonfler le lit de la petite rivière juste derrière nous et inonder les allées autour des sanitaires.
Un repas frugal une fois tout casé et nous voilà prêts à attaquer notre première nuit, bercés par la pluie et les néons de notre voisin, qui a eu le bon goût de tuner son campervan.
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