24 Nov Whale & See – Nouvelle-Écosse – Bilan
La Nouvelle-Écosse était un choix, un choix volontaire et assumé. Il ne nous aura pas fallu suivre les photos les plus populaires d’Instagram pour nous décider. On voulait y aller, ou plus égoïstement, je voulais y aller. Il existe un proverbe basque qui dit dans les grandes lignes « Apprends de ce que tu vois » (« Zure Ikusi, Hura Ikasi »). Alors on a avalé plus de 2000 kilomètres sur les routes rafistolées de Nouvelle-Écosse et on a compris.
On a compris l’histoire de cette épuration ethnique que fut le Grand Dérangement des Acadiens, on a compris l’histoire de ce groupe de français qui ancra ses racines si profondément dans le sol canadien qu’ils souffrirent plus que de raison, pour ne pas abandonner leurs terres, on a surtout appris que cette histoire de nos compatriotes, nous était totalement inconnue à nous français. On a appris que la Nouvelle-Écosse était l’une des quelques rares clés pour bien comprendre, appréhender, embrasser l’histoire du pays tout entier. On a compris que cette province était un énorme bordel culturel et ethnique mais qu’aucune des anciennes racines n’étaient oubliées pour autant. En Nouvelle-Écosse on croise des communautés dont les noms sont encore doublés en gaélique sur les panneaux, on y pratique les square dances gaéliques sans aucune arrière-pensée touristique, on croise des communautés où l’on se sent irlandais avant tout, on croise des communautés où les noms respirent le portugais (Portuguese Cove), le français (La Rivière, Marie Joseph,…), l’espagnol (Spanish Ship Bay), l’écossais (Inverness, Loch Lomond,…) ou encore le basque (Arichat, Aspy,…).
On le savait avant de partir que ce serait plus un voyage de vibes, d’ambiances, d’atmosphères un peu étranges flottant dans l’air, un voyage pour comprendre plus que pour épater les copains sur les réseaux sociaux. J’ai fait le test en reprenant le boulot « Ah tu as été au Canada, c’est cool ! Dans quel coin ? », « La Nouvelle-Écosse » « Mais c’est où ça ? ». J’ai eu le droit au même effet sur 9 personnes sur 10. Autant le dire, La Nouvelle-Écosse ne rameute pas les foules, c’est bien dommage pour eux et c’est tant mieux pour nous. Pourtant bouder cette province du Canada, c’est manquer un paquet de trucs. Je l’ai dit avant de partir, je ne voyage pas pour simplement voir ou dire que j’y ai été. Je voyage pour comprendre.
En automne, la Nouvelle-Écosse est totalement désertée, et pourtant tous les locaux nous ont tous assuré que c’est la meilleure période pour voir et donc comprendre ces petits bouts de presqu’îles que sont l’Acadie et Cape Breton. On a bravé, froid, pluie, vent, tempêtes infernales, rafales à 90km/h, on s’est fait secouer comme des pruniers, mais on a aussi vu des couchers de soleil comme jamais, on a parlé à des gens étonnés de voir des français ici, on a multiplié les rencontres furtives parfois étonnantes, déconcertantes et instructives, on est passés dans des villages quasiment abandonnés où les maisons vides et les carcasses de rafiots délaissés dans les ports sont légion et reflètent le coup dur qu’on subit les Néo-Écossais quand la pêche est devenue une affaire de chiffres, de quotas et de cases à remplir.
Dissocier la Nouvelle-Écosse de la mer c’est ne rien comprendre à cette province. C’est cette mer avec un grand M qui bâtit les bases du Canada, c’est elle qui a nourrit les enfants d’ici et d’ailleurs, des Mi’kmaq aux basques en passant par les normands, les espagnols et les irlandais. C’est elle encore qui continue de donner le peu qui lui reste dans ses entrailles pour continuer de faire vivre ses gamins d’ailleurs qui sont désormais les siens.
Au niveau paysages, encore une fois, la Nouvelle-Écosse reflète bien le melting-pot qui la compose. On a eu la chance en arrivant de trouver encore les belles couleurs de l’automne, celles que l’on attendait de voir, on s’est rappelé l’Écosse évidemment, que ce soit dans les terres, près du Lake O’Law par exemple ou dans le cœur du Parc National des Hautes-Terres-de-Cape-Breton, on s’est rappelé les paysages de taïga scandinave ou finlandaise avec ses carcasses d’arbres dégueulantes de lichen au milieu d’un paysage plat, sec et dur, on s’est rappelé l’Irlande et l’Islande. Cette même Islande où l’on se disait « Je suis sûr que ça ressemble à ça le Canada ». On avait vu juste.
On ne va pas vous dévoiler le carnet, mais pour faire un peu teasing, on pourrait vous raconter qu’on s’est retrouvés enfermés dans un Parc National, qu’on a dégusté nos cafés sous la voie lactée en entendant hurler les coyotes, qu’on a croisé des orignaux, qu’on s’est perdus pendant plus de 2h sur une route qui s’est transformée en piste, puis en chemin forestier, et qu’on a bien cru qu’on s’en sortirait jamais, sauvés in extremis par un chasseur passant par là avec Madame et leur petits chiens. Ah putain Framboise, ton nom nous faisait de l’œil sur la carte mais tu nous auras laissé un drôle de souvenir.
On a pris goût à dormir dans un van qui, au-delà de paraitre impressionnant, nous a quand même fait mener la vie à la roots, sans eau, sans toilettes, sans possibilité de vider dans l’évier. On a fait du backpacking avec un toit au-dessus de la tête et sur 4 roues. Drôle d’expérience qui nous aura permis toutefois de vivre notre voyage sans se prendre la tête, de prendre des réflexes et des habitudes locales, comme s’enchainer 2 litres de café filtre par jour pour à peine 2$, le tout accompagné de Twinkies© ou des meilleurs cookies fait maison que je n’avais jamais mangé de ma vie, achetés par hasard dans la communauté de L’Ardoise.
De se réveiller au milieu de nulle part dans l’humidité de la fraicheur matinale, les vitres obstruées par la buée, cette même buée qu’on recrachait par paquets entiers, encore plus que la bouilloire elle-même qui sifflotait tous les matins sur le gaz. Petite mélodie dont on prit vite l’habitude tant elle était annonciatrice de chaleur réconfortante d’un (mauvais) café instantané ou d’un thé bien infusé.
Pour ce qui est de la météo, on s’est gelé les miches, mais on le savait et à force ça ne nous fait plus vraiment peur, on a aperçu des aurores boréales timides derrière les nuages, on a vu nos premières neiges sans pourtant jamais voir un flocon virevolter, on a eu beau temps. Ou presque.
Un jour de pluie et de vent à ne pas mettre un orignal dehors, un de ces jours-ci est tombé le jour où on avait prévu un paquet de randos dans le Parc National des Highlands. J’ai mangé mon pain noir mais j’ai regretté comme jamais que ça tombe ce jour-là précisément. C’est d’ailleurs la seule chose que je regrette de ce voyage. Mais c’est le jeu.
Branchés sur les radios communautaires acadiennes, écoutant les enjeux à venir de ce peuple aussi oublié que le sont les premières nations, on a déroulé la bobine des paysages de la Nouvelle-Écosse. Des paysages de badlands à perte de vue, des routes qui serpentent au milieu des forêts de sapins et d’érables, cette montée vertigineuse du côté de Cape Rouge pour finir par ces paysages côtiers, secs, déchirés, parsemés de petites iles inhabitées jetées là, par le plus grand des hasards.
On a vu les limites du Monde à Meat Cove pendant que mon regard se perdait au loin, m’imaginant déjà atteindre le Labrador, Terre-Neuve ou encore Saint-Pierre-et-Miquelon et les Iles de la Madeleine. J’avais envie de continuer sans jamais m’arrêter, de continuer à voir d’autres paysages, de continuer à m’imaginer ces rencontres entre français et Mi’kmaq, les hivernages et les stations de pêches hauturières temporaires, toutes ces petites bribes d’histoires qui ont toutes fait que la Nouvelle-Écosse est ce qu’elle est.
J’avais une revanche à prendre sur l’Écosse au niveau des feux de camp, l’honneur est sauf, j’ai pu en faire deux…enfin 1 et demi on va dire. Avoir les fesses au froid pendant que les fringues s’imprègnent de cette odeur de feu de bois et que le devant du pantalon frise les températures de l’enfer, le bruit du bois mouillé qui chante, qui siffle, qui fume, qui s’exprime pendant qu’hypnotisés, on dégustait des Budweiser gentiment offertes par un local, comme ça, gratuitement, juste pour le plaisir de partager.
On a bien chopé quelques wi-fi par ci, par-là, histoire de quand même poster quelques photos pour rassurer Maman qui se faisait un sang d’encre de voir son gamin traverser l’Atlantique, mais pas beaucoup. Vous pouvez toujours les retrouver en cherchant le hashtag #WhaleAndSee. En attendant je m’en vais me replonger dans la confection du carnet et des quelques articles à venir, et comme d’habitude on vous laisse avec quelques chiffres aussi sérieux que farfelus de ce roadtrip Whale & See en Nouvelle-Écosse.
Whale & See en chiffres c’est :
- 2 356 kilomètres
- 4 nuits en camping
- 8 nuits en sauvage
- 5 phares
- 1°c (relevé) au plus froid
- 14°c (relevé) au plus chaud
- 2 phoques
- 3 orignaux
- 2 ferrys
- 18 cartes postales
- 3 paquets de Twinkies dorés
- 1 paquet de Chips Ahoy
- 4 journaux locaux (Guysborough Journal, Inverness & Oran, Cape Breton Post, Chronicle Herald)
- 1 450 photos (avant tri)
- 1 010 photos (après tri)
- 7 films 120 Fuji Pro 400H
- 2 films 120 Kodak Ektar 100
- 1 film 135 Fuji Superia 200 (déchiré)
- 1 film 135 Kodak Portra 400
argone
Posted at 11:43h, 24 novembreMerci pour la découverte, si ça se trouve grâce à vous il y aura plein de français en Nouvelle Ecosse l’an prochain !! :-))) Les photos font bien envie d’y aller en tous cas !
retourdumonde
Posted at 13:36h, 24 novembreMerci Argone, je ne sais pas si nous avons autant d’attentions, mais si on arrive à donner l’impulsion aux gens d’aller découvrir cette région oubliée, ce sera avec plaisir ! 😉
Ophélie G.
Posted at 12:32h, 24 novembreL’aventure que vous avez vécu m’a l’air tellement impressionnante ! Merci de partager tout ça. Les photos et les textes respirent le grand air et c’est franchement dément. xx
retourdumonde
Posted at 13:36h, 24 novembreMerci Ophélie, impressionnante je ne sais pas, mais dépaysante ça c’est sûr. 😉
LaRoux
Posted at 14:06h, 24 novembreMerci pour cette belle balade, autant poétique qu’originale. Ça fait du bien visuellement.
Cette chasse aux photos insta, ou aux mises en scène (trop cool et trop pas naturelles), ou à vouloir voir ce qu’on voit déjà partout .. (autre débat que la Belle Nouvelle-Écosse)
(j’adore les feux de camps, on en fera un, un jour à 4 à refaire le monde du blogging haha ? 🙂
Bises les copains & faites nous encore rêver comme çà <3
retourdumonde
Posted at 17:25h, 24 novembreJe vois qu’on est sensiblement sur la même longueur d’onde Amélie ! Après chacun sa manière de voir, de faire les choses. En ce qui me concerne, oui j’aime voyager pour comprendre, apprendre des cultures qui ne sont pas miennes.
Je ne dirais pas que je suis un pro des feux de camps, parce que j’en ai loupé un au Canada, mais à force de partir en hiver je me débrouille plutôt bien, alors pas de soucis pour un fire camp « bashing » :p
Bises à vous deux et merci encore pour les jolis commentaires 😉
Justine
Posted at 15:10h, 24 novembreton reportage photo, ta façon de traiter la destination donne vraiment envie de s’y rendre
retourdumonde
Posted at 17:27h, 24 novembreMerci Justine !
Kenza
Posted at 16:27h, 24 novembreComme d’habitude, je ne vais pas être très originale : <3 J'allais parler avec émotion de la poutine au homard que je mangeais tous les vendredis mais en fait, c'était dans un restaurant Newfie. Oups ! j'aimerais vraiment aller dans les Maritimes, vous me le confirmez encore plus, merci !
retourdumonde
Posted at 17:29h, 24 novembreCécile à tester la poutine au homard dans un restaurant à Halifax, mais c’est vrai que le homard faisait partie de notre alimentation quand on avait un peu marre des casse-croutes froid le midi. Les Maritimes semblent être un joli coffre aux trésors qui ne demandent qu’à être ouvert et fouillé ! Merci Kenza 😉
Violette Factory
Posted at 16:28h, 24 novembreSuperbe! Merci pour ce partage et ce joli moment d’évasion…
Bises
Julie - La Boucle Voyageuse
Posted at 20:02h, 24 novembreComme beaucoup je ne connais pas la Nouvelle-Ecosse, enfin trop peu, alors merci de choisir ce genre de destinations et de nous permettre à nous aussi de comprendre un petit bout de ces régions oubliées. Ah et les photos sont sublimes, comme d’habitude. J’ai hâte de lire la suite 🙂
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retourdumonde
Posted at 12:31h, 25 novembreMerci beaucoup Julie pour ce joli commentaire 😉
chloe
Posted at 22:11h, 24 novembreC’est vrai qu’on entend peu parler de la Nouvelle-Ecosse, et qu’il est rare d’en observer des images. (sur Instagram ou autre!) J’ai hâte de lire ton récit qui n’en sera que plus intéressant pour le coup et de découvrir cette région dont le simple aperçu fait rêver, mais dont le récit, présenté comme cela, fait un peu peur haha! La vie roots, ouii, mais les bêbêtes et sentiers perdus eeeuh ^^ (#chloelafroussarde) Je ne sais pas si j’irai au Canada de sitôt, mais sait-on jamais..:) Bref, vivement vivement!!
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retourdumonde
Posted at 12:34h, 25 novembreQuand on a fait quelques recherches avant de partir on ne trouvait en effet peu de chose. On a appris que c’était un coin de vacances, l’été, pour les relativement proches québécois, mais guère plus d’infos. A la roots, faut relativiser et avec un peu d’habitude et d’adaptation on s’y fait très bien.
Audrey
Posted at 23:50h, 24 novembreTrès bel article d’intro, qui donne envie de connaitre les histoires et de voir les beaux paysages de ce carnet de voyage !
Merci de le partager avec nous !
retourdumonde
Posted at 12:35h, 25 novembreHey Audrey, ça nous fait plaisir de te voir dans les parages, merci pour ton commentaire 😉
Apprentie Voyageuse
Posted at 09:42h, 25 novembreun véritable plaisir de lire ce bilan et d’admirer ces belles photos. Ces régions un peu oubliées du Canada touristique ont un petit quelque chose de fascinant, de mystérieux. En lisant l’article je repensais à Into the wild (et à nos voyages en Islande et Écosse x).
Et je retiens cette magnifique expression qui sent bon l’Acadie « Un jour de pluie et de vent à ne pas mettre un orignal dehors » !!
retourdumonde
Posted at 12:27h, 25 novembreMerci Justine ! La Nouvelle-Ecosse a en effet un visage bien particulier, un peu délaissé, pas toujours valorisant, mais son côté chargé d’histoire lui donne un certain aspect assez fascinant comme tu dis 😉
Anne
Posted at 21:09h, 30 novembreYeah, je fais parti des 10% qui ont capté où c’était la Nouvelle-Ecosse 😉
Ce petit récit est très instructif et ça me confirme qu’il faut que je retourne au Canada pour explorer les Maritimes, on se part en Terre-Neuve :p ?
retourdumonde
Posted at 21:31h, 30 novembreYeah ! Ah les Maritimes je pense qu’il est facile d’y tomber amoureux. Et pour Terre-Neuve, je signe de suite avec un petit détour par Fogo Island, on part quand ? 😉
Mili - The Flying Dutchwoman
Posted at 19:25h, 02 décembreQue c’est beau! Merci pour cette balade, toute en douceur et poésie et pour ce chouette dépaysement. À force de voir toujours les mêmes photos du Canada, on en oublierait presque que l’on ne voit qu’une toute petite partie, et aussi belle soit-elle, il reste d’autres trésors à explorer et découvrir.
Gros coup de coeur pour le récit, mais comme toujours, donc ce n’est pas presque plus la peine de le mentionner 😉 Et évidemment, j’adore la photo de la voie lactée : vous avez un grand angle? J’ai fait mes tous premiers essais en Autriche, mais il me faudrait un autre objectif pour pouvoir bien faire.
Bisous <3
Mili – The Flying Dutchwoman Articles récents..Carte Postale franc-comtoise : Planches-près-Arbois
retourdumonde
Posted at 13:31h, 04 décembreMerci Mili ! C’est clair que le Canada est un vaste terrain de jeu dont au final on que connait que les grands classiques (qui sont tout aussi beaux et spectaculaires), mais il reste des petits trésors cachés ici et là.
La photo de la voie lactée a été faite avec un Samyang 14mm f/2.8, qui est une référence pour les grands angles lumineux à petit budget et très bon pour les photos d’astro. N’hésites pas à me faire un mail si tu as des questions. Bises 😉
Tiphanya
Posted at 18:50h, 20 décembreJ’arrive un peu après tout le monde pour m’extasier sur un coin du monde dont je n’avais pas grand chose en tête qu’une idée d’immense forêt pas loin de la mer. Voyager pour comprendre, voilà bien ce qui me motive, les opportunités aussi, l’assurance de pouvoir entrer en contact d’avoir une porte d’entrée dans a compréhension du pays/de la région.
Je n’irai peut-être jamais en Nouvelle-Ecosse, mais maintenant entre votre article et un passage sur wikipedia, voilà un bout du monde de plus qui me fait rêver.
retourdumonde
Posted at 12:57h, 21 décembreC’est vrai que la Nouvelle-Ecosse est rarement mise en avant, et qu’on a du mal à s’en faire une bonne image globale, même nous avant de partir imaginions quelque chose de relativement différent. Merci pour ton message 😉
mzelle fraise
Posted at 22:27h, 25 décembreOn se rejoint carrément sur les envies de/en voyage, mais on le savait déjà 😉 vivement le carnet ! mais ça prend du temps à digérer un voyage comme ça…
retourdumonde
Posted at 15:29h, 26 décembreEn effet ce n’est pas plus mal de prendre son temps pour monter le carnet, comme tu le dis ça laisse le temps de digérer, d’oublier pour mieux se rappeler 😉
Rory
Posted at 05:05h, 17 janvierJ’avais déjà entendu parler de la nouvelle écosse, des acadiens et du grand dérangement dans un documentaire, c’est super intéressant d’avoir votre retour d’expérience face à cette terre et ses cultures !
Qu’est il arrivé à ton film pour qu’il se déchire ? :/
retourdumonde
Posted at 21:55h, 17 janvierMerci Rory !
Pour la pellicule c’est une bête histoire, un rouleau de 24, Cécile pensait que c’était une 36, du coup les photos supplémentaires ont tiré le rouleau, j’ai tenté de rembobiner avec douceur, mais le rouleau s’est totalement arraché. Irrécupérable. :/
Pauline
Posted at 11:12h, 18 maiSalut, je prévois un voyage similaire en Septembre et j’ai lu que vous aviez loué un van. Je cherche désespérément une compagnie qui en loue au Canada. Te rappelles tu de l’agence par hadard?
Nous hesitons avec un gros 4×4 pour pouvoir dormir dedans comme alternative…
Merci!
retourdumonde
Posted at 12:47h, 18 maiBonjour Pauline, nous avions aussi pas mal cherché avant de trouver notre bonheur. L’agence s’appelait Fraserway, et était basé à Halifax. 🙂